Habitudes au lit : qui fait quoi ?

  • Emma, 26 ans en couple depuis deux ans avec Éric, 27 ans

C’est Éric qui a envie le premier. Je le sais, mais il ne dit rien. Il est déjà 23 heures, je me lève à 5 heures demain, il sent bien qu’il n’a aucune chance. Il met son désir de côté jusqu’au week-end.

Le samedi matin, c’est moi qui prends l’initiative. Enfin détendue, je prends les devants après le petit déjeuner : "Tu veux voir les sous-vêtements que je me suis achetés hier ?" Alléché, il me suit jusqu’à notre chambre où j’improvise un petit défilé.

C’est lui qui nous déshabille. C’est à peine s’il tient trente secondes avant de retirer son caleçon et ma culotte.

C’est lui qui attaque les préliminaires. Je le guide : "Plus fort, moins vite..." Puis on échange. Je prends encore plus de plaisir lorsque je lui en donne.

Vidéo du jour :

Je décide de beaucoup de choses, en fait ! 

C’est moi qui décide de passer aux choses sérieuses. Je le supplie presque tellement j’en ai envie. Il joue pendant quelques secondes à l’entrée de mes cuisses, pour faire monter l’excitation au maximum, puis il vient en moi, enfin. Il retire le soutien-gorge que j’avais gardé jusque-là et il me mordille les seins. Un peu fort, comme j’aime.

C’est moi qui fais le plus de bruit ! Je prends beaucoup de plaisir et c’est plus fort que moi : il faut que je l’exprime haut et fort par des cris. Éric adore, même si après, on a du mal à regarder les voisins en face quand on les croise…

C’est moi qui décide des positions. Je veux m’asseoir sur lui : la position andromaque est celle qui me mène le plus vite à l’orgasme. Et ça ne loupe pas ! Éric se cale sur mon rythme et jouit quelques secondes après moi.

C’est moi qui m’endors la première, en deux secondes chrono. Je ne me lève que deux heures plus tard pour passer sous la douche. Pendant ce temps, Éric nous a préparé de quoi reprendre des forces : une délicieuse tarte au saumon, sa spécialité.

>> Bilan  :

Je décide de beaucoup de choses en fait, je m’en rends compte en le racontant. Dans la vie de tous les jours, c’est plutôt le contraire, Éric qui prend les initiatives, et moi qui suis. On a trouvé le bon équilibre.

  • Aurélie, 24 ans, en couple depuis un an avec Benjamin, 29 ans

C’est Benjamin qui a envie le premier. Je somnole en pyjama sur le canapé lorsqu’il revient de sa soirée entre amis. Il vient s’asseoir à côté de moi et me caresse les cheveux : « T’es belle quand tu dors. » Je souris et pose ma tête sur ses jambes.

Je lui caresse les cuisses et sous ma joue, je sens son excitation monter… Son désir déclenche le mien, je me relève pour l’embrasser.

C’est lui qui me déshabille doucement. Il glisse sa main sous ma culotte et sa bouche jusqu’à mes seins. Je me laisse faire, encore à moitié endormie, comme sur un nuage de douceur.

C’est lui qui attaque les préliminaires. Il vient embraser toute mon anatomie avec sa bouche et, cette fois, je suis complètement réveillée.

C’est moi qui veux passer aux choses sérieuses. Je lui ordonne : "Assieds-toi." À genoux par terre devant lui, je m’occupe à mon tour de faire grimper son désir, et quand il est bouillant, je viens m’asseoir sur lui…

C’est moi qui décide du lieu où faire l'amour. Le canapé, c’est excitant, mais ce n’est pas confortable. J’entraîne Benjamin vers le lit : "On sera plus à l’aise." Une fois dans la chambre, on reprend depuis le début : baisers, préliminaires…

C’est moi qui lance une petite phrase coquine : "Baise-moi." Le côté violent et directif de mes mots booste le désir de Benjamin, qui s’exécute. On passe au-dessus l’un après l’autre, et les positions s’enchaînent assez naturellement : d’abord face à face, puis en levrette.

C’est moi qui l’arrête avant qu’il ne jouisse. Comme ça, il garde de l’énergie pour plus tard. Et au beau milieu de la nuit, on remet ça entre deux rêves, en cuillère, tout en douceur.

C’est moi qui m’endors et Benjamin qui se lève. Après l’amour, il a toujours faim. Même au milieu de la nuit, il se lève pour croquer un morceau de chocolat. Quand il revient se coucher, je le gronde gentiment : "Va te laver les dents ! " Mais il s’est déjà rendormi.

>> Bilan :

Je suis toujours partante pour des câlins. Il me faut juste un petit temps de chauffe et une fois lancée, je me lâche. Benjamin l’a bien compris et sait prendre les devants, puis me laisser la main.

C'est moi qui lance une petite phrase coquine... 

  • Sophie, 25 ans, en couple depuis cinq mois avec Matthieu, 28 ans

On a très envie tous les deux. Matthieu vit à Toulouse, moi à Bordeaux. On se voit un week-end sur deux et quand on se retrouve, après quinze jours de textos bouillants, on n’attend pas longtemps pour faire l’amour !

Cette fois-ci, c’est moi qui prends les devants. Alors qu’il se lave les mains en rentrant de la gare, le samedi matin, je me mets en sous-vêtements sous sa couette. Quand il entre dans la chambre, il soulève la couette comme il arracherait un paquet cadeau et son corps parle pour lui : il a très envie de moi…

C’est lui qui s’occupe du préservatif. Il le pose sur la table de nuit, pour ne pas casser notre élan plus tard.

C’est moi qui le déshabille. Pendant ce temps, il m’embrasse et m’effleure les seins. Il sait que c’est la partie la plus sensible de mon anatomie (vous connaissez l'orgasme des seins ?), il s’y attarde. Puis il descend sur mon ventre, et plus bas… Je tends le bras jusqu’à l’interrupteur pour éteindre. Je me lâche plus facilement dans le noir.

C’est lui qui attaque les préliminaires. Il me caresse comme s’il connaissait mon corps depuis toujours. Puis c’est mon tour : je glisse ma main jusqu’à son sexe… Quelques minutes plus tard, il ne tient plus et attrape la capote.

C’est lui qui prend le contrôle des événements. Que je sois dessus ou dessous, il mène la danse tout en m’accompagnant avec ses mains. J’aimerais lui dire "laisse-toi faire, je gère", mais je n’ose pas encore. On enchaîne les positions naturellement : d’abord en missionnaire, il me relève en position assise, puis je m’allonge sur le côté pour finir sur le ventre.

C’est moi qui suis la plus bavarde. Quand ça devient très intense, les mots me viennent tout seuls : "Tu me rends folle." Encouragé, il accélère la cadence jusqu’à l’explosion de plaisir finale. Après, on reste longtemps dans les bras l’un de l’autre, on se caresse, on se câline.

C’est lui qui me masse. Il a même de l’huile spéciale rapportée d’un voyage en Inde. Je me laisse faire, complètement détendue. Il s’y prend tellement bien qu’il fait remonter mon désir en flèche. Et ça repart… Puis on s’endort collés-serrés. Il est déjà 15 heures lorsqu’il me glisse à l’oreille : "Il est peut-être temps d’attaquer la journée, non ?"

>> Bilan :

Je fais confiance à Matthieu pour mener nos sessions de câlins. Mais j’espère prendre confiance en moi au lit pour échanger les rôles de temps en temps. 

Les habitudes au lit, c'est aussi dire stop à la routine sexuelle

  • Mathilde, 27 ans, couche avec Olivier, 25 ans, depuis cinq mois.

C’est moi qui ai envie la première. Vendredi, j’envoie un texto à mon sex-friend Olivier : "Tu fais quoi ce soir ? Je t’attends chez moi  !" Deux heures plus tard, on regarde un film sur son ordi. Une excuse pour s’allonger côte à côte sur son lit.

C’est lui qui prend l’initiative. Dès la première scène du film, il vient promener sa main sur ma cuisse. Il n’attend pas deux minutes avant de me déshabiller.

C’est lui qui attaque les préliminaires. Après cinq mois de jeux sexuels avec lui, je ne suis toujours pas lassée. J’aime être à sa merci. Olivier est un expert du cunnilingus… Il réussit à me faire atteindre l’orgasme en moins de cinq minutes. Après, il me faut un peu de temps pour récupérer.

C’est moi qui le déshabille. Il m’aide à retirer son jean, trop serré.

C’est lui qui propose un nouveau préliminaire. "69 ?" C’est ce que j’aime avec lui : on parle de sexe comme de n’importe quel autre sujet, sans gêne et avec un seul but : s’amuser et se faire plaisir au lit. Je ne me sens pas jugée, du coup, je m’autorise plus de choses.

On n'a qu'un seul but : s'amuser et se faire plaisir au lit !

C’est moi qui attrape un préservatif dans sa table de nuit. Je le lui mets – il m’a appris – et je m’assois sur lui, vite avant que la capote ne vienne à bout de sa vigueur.

C’est moi qui décide des positions sexuelles. Après quelques balancements de haut en bas, j’ai déjà mal aux cuisses : "On échange  ?" Il passe au-dessus de moi. Je veux l’embrasser, mais il a du mal à se concentrer sur deux choses à la fois. On en rigole.

C’est lui le plus actif. Mais comme il garde un rythme soutenu, il finit par fatiguer aussi. Il s’allonge et on finit en cuillère, serrés l’un contre l’autre. Il m’embrasse dans le cou, je suis à deux doigts de tomber amoureuse…

C’est moi la première debout. Après quelques minutes à somnoler, je me reprends.

Après une rupture difficile, je ne veux pas entamer une nouvelle histoire, je ne suis pas prête pour les sentiments. Il me propose de rester dormir, je décline et je file sous la douche.

Rhabillés, on partage une bière et je rentre chez moi. Les souvenirs de cette belle soirée tournent en boucle dans ma tête et dans mon corps jusqu’à ce que je trouve le sommeil.

>> Bilan : 

Les rôles sont plutôt bien répartis et j’en suis assez fière ! Parce qu’avec mes ex-copains, j’avais plus de mal à me lâcher, de peur de renvoyer une image de salope. Là, je fais ce que je veux quand je veux et ça marche : je prends mon pied !

  • Héléna, 33 ans, en couple depuis six ans avec Cédric, 33 ans

C’est moi qui déclenche nos câlins. Avec Cédric, on essaye d’avoir un enfant. C’est donc moi qui lui indique quand c’est la bonne période. Mais comme on n’est pas des robots, on fait preuve d’imagination pour se stimuler.

Cette fois-là, il rentre du boulot avec une bouteille de champagne, je l’attends en nuisette noire transparente. On trinque, mais le verre m’échappe et ma nuisette est trempée. "Tu vas être obligée de l’enlever…", sourit Cédric.

C’est lui qui me retire ma nuisette. Puis il me prend la main pour m’emmener dans notre chambre.

C’est moi qui prends l’initiative. Je propose de jouer à notre nouveau jeu sexuel préféré : faire durer les préliminaires le plus longtemps possible, sans craquer. D’abord avec des massages, puis des tonnes de baisers, partout…

Six ans après notre première fois, on découvre encore des sensations inédites, comme lorsque Cédric a l’idée de souffler de haut en bas sur mes cuisses. Je frissonne... Lui adore quand je passe ma langue tout autour de son sexe, sans le toucher pendant plusieurs minutes.

Après avoir exploré tour à tour le corps de l’autre, on se caresse ensemble et on laisse monter jusqu’à atteindre les limites de notre plaisir, les yeux dans les yeux.

C’est lui qui ne tient plus et me pénètre. Il jouit en quelques secondes. On reste au lit, étourdis, ma tête sur son torse. Et on discute de nos prénoms préférés pendant des heures, sans se lasser.

>> Bilan : 

C’est dingue comme notre envie de bébé a reboosté notre sexualité. Et notre imagination érotique… Je me rends compte aussi que l’on n’a pas de rôle défini au lit. Les choses s’enchaînent plutôt naturellement.

C’est dingue comme notre envie de bébé a reboosté notre sexualité ! 

  • Éléonore, 26 ans, en couple depuis trois ans avec Étienne, 34 ans

C’est moi qui prépare le terrain. En ce moment, Étienne travaille trop. Ce soir, je l’emmène au restau pour lui changer les idées. Enfin un moment tous les deux ! Après un bon dîner et quelques verres de rosé, on décide de rentrer à pied.

C’est lui qui me chauffe. Sur le trajet, Étienne est très tactile, il me prend par la taille, m’embrasse dans le cou, passe sa main sur mes fesses et s’arrête tous les dix mètres pour m’embrasser avec passion. Le désir en éveil, on a hâte d’arriver...

C’est lui qui prend l’initiative. Quand on passe la porte, il m’entraîne dans notre chambre : "Le premier tout nu a gagné !" Vite je retire mes vêtements et je saute sur le lit en criant : "Prem’s ! Je gagne quoi ?" "Un massage intégral."

Mais avant, il règle les lumières : il éteint la grande et allume la lampe de chevet, plus tamisée. Son massage dérive rapidement sur des préliminaires.

C’est moi qui guide les préliminaires. On se touche l’un et l’autre, les yeux dans les yeux. Quand j’accélère le rythme sur lui, il suit sur moi. C’est une sorte de code pour le guider à distance.

C’est lui qui décide de passer aux choses sérieuses. Lorsqu’on est prêts, il se lève pour aller chercher un préservatif. J’ai arrêté la pilule il y a peu, on n’est pas encore très organisés de ce côté-là. "Elle est où, la boîte ?" Il vide notre tiroir à chaussettes et finit par tomber dessus.

C’est moi qui fais repartir ses ardeurs. Après quelques baisers bien placés, il enfile le préservatif et vient glisser sa peau douce contre la mienne. Petit à petit, il entre en moi. On reste longtemps en missionnaire, collés l’un à l’autre. Il me chuchote des mots d’amour en me mordillant l’oreille.

C’est lui qui me donne le signal pour changer de position. Il roule sur le côté et je viens m’asseoir sur lui, de dos, pour lui offrir une jolie vue sur mes fesses.

Alors que la tension est à son comble, on repasse en missionnaire pour finir les yeux dans les yeux, en s’embrassant profondément. Puis on s’endort l’un contre l’autre pour la nuit. On attendra demain pour ranger le tiroir à chaussettes.

>> Bilan :

J’ai souvent envie de lui. Mais Étienne a besoin d’être complètement détendu pour faire l’amour. C’est à moi de trouver des trucs pour lui vider la tête !