Se câliner peut-il concourir à prévenir le harcèlement à l'école? Salvatore Rindone, un spécialiste verviétois de la câlinothérapie, et l'enseignement communal de Herve ont voulu le vérifier en se lançant dans une expérience pilote.
Salvatore Rindone a adapté les ateliers qu'il proposait jusque là aux adultes. Il a créé "Câlinou pour les p'tits bouts". A l'école communale de José, la classe de première primaire, puis celle de deuxième, soit une cinquantaine d'élèves, ont donc découvert la câlinothérapie.
"Pour moi, c'est une toute première aujourd'hui", explique Salvatore Rindone. "Et on s'aperçoit que les petits bouts de six ans à sept ans demandent qu'on les accompagne de manière plus proche. Par contre, en deuxième année, ils ont déjà dans une sensibilité différente". L'idéal, ce serait de pouvoir entretenir cela par après, confirme le spécialiste verviétois.
"Je fais ça avec des groupes d'adultes. Le toucher est remis en évidence. Si on le remet en évidence, c'est parce qu'il y a des raisons particulières. Notre cerveau produit de l’ocytocine, et quand l'ocytocine vient remplir chaque cellule dans notre corps, on est moins dans un stress de peur de l'autre, et donc on a plutôt envie d'aller vers l'autre si on n'a pas cette peur".
Les câlins, ça nous chauffe le cœur