Marseille : les prostituées nigérianes étaient achetées 500 euros en Libye

Un important réseau de prostitution implanté dans le sud de la France vient d'être démantelé. Quatorze personnes ont été interpellées.

Par

Un important réseau de prostitution a été démantelé à Marseille.

Un important réseau de prostitution a été démantelé à Marseille.

© VALERY HACHE / AFP

Temps de lecture : 1 min

C'est l'un des plus importants réseaux de prostitution implanté dans le sud de la France qui vient d'être démantelé par les enquêteurs de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), épaulés par leurs collègues de la police judiciaire de Marseille et de la police aux frontières (PAF). Quatorze personnes soupçonnées d'avoir contraint une trentaine de jeunes femmes de nationalité nigériane à faire commerce de leur corps dans la cité phocéenne ont été arrêtées ce mardi 13 février à Marseille et à Nice.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Parmi les suspects figurent cinq hommes, chargés d'acheminer les jeunes victimes depuis l'Italie et la Libye avant de les placer entre les mains de « mamas ». Des « mères maquerelles » de nationalité nigériane, souvent anciennes prostituées elles-mêmes, suspectées d'être à la tête de ce réseau. Les jeunes femmes, tombées entre les mains de ces « mamas », se prostituaient sur la voie publique dans les 1er, 3e et 5e arrondissements à Marseille.

Après un an d'enquête, les policiers de l'OCRTEH ont également établi que plusieurs victimes de ce réseau avaient été « rachetées 500 euros » par les « mamas » après avoir été abandonnées par leurs passeurs en Libye. « C'était un réseau significatif, important, bien structuré. Nous avons mis un coup de pied dans la fourmilière », a déclaré Jean-Marc Droguet, le patron de l'OCRTEH. Parmi les personnes interpellées, un suspect considéré comme le « banquier » de ce réseau, tenait un salon de coiffure à Marseille. Ce commerce servait de lieu de collecte de l'argent issu de cette prostitution. Les fonds étaient ensuite transférés, via le système de compensation appelée awala, vers le Nigeria.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (9)

  • Platon Hic

    @Leshan, Max Gerny, De Iven : qui d’entre vous, et nous, souhaiterait que sa fille exerce le plus vieux métier du monde qui, serait selon vous, un innocent commerce victime des moralisateurs et de l’Etat ?

  • TSLR

    Sont aussi de grands specialistes de la lybie

  • Max Gerny

    elle existe tout autour de la France et ce n'est pas un hasard :
    en Suisse en Espagne en Allemagne...
    où les Français vont dépenser leur argent alors qu'ils pourraient le dépenser en toute sécurité en France.