Apprenez les gestes qui sauvent, c’est gratuit en mars dans les Hauts-de-Seine

Pour la troisième fois depuis les attentats de 2015, la préfecture propose des initiations de deux heures jusqu’à la fin du mois de mars.

 Clamart, 6 mars 2018. Claire (au centre), directrice d’école, apprend à poser un garrot guidée par deux formateurs de la Croix-Rouge.
Clamart, 6 mars 2018. Claire (au centre), directrice d’école, apprend à poser un garrot guidée par deux formateurs de la Croix-Rouge. (LP/L.D.)

    Allegra est accompagnée de Vertu, son fils de dix ans -l'âge minimum pour participer aux initiations. Calmement, il place sa mère en position latérale de sécurité (PLS) et s'exerce au massage cardiaque sur un mannequin. Pendant les deux heures de l'initiation, il apprend qui contacter et quels gestes faire en situation d'urgence. De quoi rassurer sa mère : « C'est important qu'il apprenne ces gestes très tôt ».

    Ce soir-là à Clamart, une dizaine de personnes ont appris, en deux heures, les premiers gestes de secours. Une opération qui se renouvelle tout au long du mois de mars, et notamment le week-end, lors de 80 sessions programmées dans de nombreuses villes des Hauts-de-Seine. Le mois des gestes qui sauvent a été lancé voilà trois ans après les attentats de 2015 par la préfecture de Nanterre, avec ses partenaires la Croix-Rouge, la Protection civile, l'Ordre de Malte et les sapeurs-pompiers de Paris. Un millier de personnes y ont participé l'an dernier.

    « Avec tout ce que j'ai appris, je suis rassurée »

    Pour Karine Giffard, la directrice de l'unité locale de la Croix-Rouge de Clamart et Philippe Carre, adjoint à la formation, ces initiations sont « essentielles ». Pendant la session, les deux bénévoles se mettent en situation et alternent les rôles de formateur et faux blessé. Puis c'est au tour des participants de s'entraîner à faire un garrot pour arrêter un saignement abondant, ou un massage cardiaque sur un mannequin.

    « Avec tous les gestes que nous avons appris ce soir, je suis rassurée, réagit Fati, agent des écoles maternelles (Atsem) à Clamart. Cela fait longtemps que je voulais faire cette formation parce que je travaille avec des enfants ». Fati est venue avec Claire, directrice de l'école Gathelot à Clamart : « A l'école, c'est simplement en montant un escalier ou en mangeant à la cantine que les enfants peuvent se blesser. Il est important de savoir comment procéder », estime l'intéressée.

    Toutes les sessions sur www.hauts-de-seine.gouv.fr