Au Luxembourg: Une application pour connaître la qualité de l'air

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Au LuxembourgUne application pour connaître la qualité de l'air

LUXEMBOURG – «Meng Loft» est le nom de la nouvelle application qui permet à ses usagers d'en savoir plus sur l'air qu'ils respirent.

La ministre de l'Environnement, Carole Dieschbourg, a présenté l'application.

La ministre de l'Environnement, Carole Dieschbourg, a présenté l'application.

Editpress/Didier Sylvestre

«Savoir pour agir». C'est avec ces mots qu'a été présentée, lundi, la première application mobile informant, en temps réel, sur la qualité de l'air au Luxembourg. «C'est un vrai plus dans le programme national pour la protection de la qualité de l'air au Luxembourg», affirme la ministre Déi Gréng de l'Environnement, Carole Dieschbourg.


Téléchargeable gratuitement sur Apple ou Android, l'application «Meng Loft» mesure les polluants présents dans l'air. «Elle donne la possibilité à son utilisateur d'agir en toute connaissance de cause, sur la pollution de l'air», affirme Carole Dieschbourg. On lance l'application qui, instantanément, rend compte d'un indice calculé sur base des concentrations en ozone (O3) (surtout présentes en milieu rural), en dioxyde d'azote (NO2) et en particules fines (PM10) (surtout causées par le trafic urbain).

Huit stations dans le pays

Une jauge apparaît sur l'écran principal, indiquant, sur une échelle de couleurs et allant de un à dix, la qualité de l'air au lieu où est géolocalisé l'usager. «Cela va du un, en bleu pour une bonne qualité, au dix, en marron, pour un air très mauvais», précise Carole Dieschbourg. «Les données horaires et journalières sont recueillies à partir de huit stations télémétriques fixes, présentes sur l'ensemble du territoire», explique Eric Vansuypeene, chargé de la surveillance de la qualité de l'air ambiant à l'administration de l'Environnement.

L'application donne accès à une carte répertoriant les stations de mesures. «Hormis un historique sur 24 heures des concentrations de polluants, l'application propose des conseils en fonction de la qualité de l'air, pour la pratique sportive au grand air ou même sur les transports à utiliser», souligne Carole Dieschbourg. Le développement de l'application aura duré un an pour un coût qui «reste flou».

Voilà ce que ça peut donner concrètement sur votre téléphone (photo: Capture d'écran/«L'essentiel»):

(Pierre François/L'essentiel)

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