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Croatie : 20 000 manifestants contre l’avortement

Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split.

Le Monde avec AFP

Publié le 20 mai 2017 à 17h47, modifié le 21 mai 2017 à 12h08

Temps de Lecture 1 min.

La « Marche pour la Vie », contre l’avortement, a réuni environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police croate.

Environ 20 000 personnes ont participé samedi 20 mai en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.

Cette « Marche pour la vie » a attiré environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police et 5 000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays, sur la côte adriatique. L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée dans la capitale seulement.

Pour les organisateurs, l’objectif est « d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle ». « Choisissez la vie » ou « La vie est toujours un cadeau » pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus.

A Zagreb comme à Split, des contre-manifestants se sont parallèlement rassemblés pour protester contre la marche en la qualifiant de « rassemblement politique ». « La “Marche pour la vie” piétine les droits des femmes », clamait une immense banderole que ces contre-manifestants avaient accrochée sur un bâtiment de la grande place de Zagreb. La police a interpellé dans la capitale une dizaine de militantes féministes qui tentaient de bloquer la marche.

Des manifestants pour les droits des femmes se sont rassemblés pour protester contre la marche anti-avortement.

Une pression grandissante des groupes anti-avortement

La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.

La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à dix semaines de grossesse. En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique (90 % des 4,2 millions de Croates sont catholiques), de révision de cette loi.

La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant la loi en vigueur dépassée. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.

Le Monde avec AFP

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