Sept militantes, victimes d'abus dans le monde et devenues combattantes des droits des femmes, seront honorées jeudi par une soirée artistique à l'ONU à Genève. La soirée sera ouverte par l'ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) Barbara Hendricks.
Parmi les sept femmes, l'Afghane Farida Azizi a oeuvré contre la marginalisation des femmes par les taliban dans son pays. Réfugiée aux Etats-Unis, elle continue son action.
Décédée en 2013, la protestante Inez McCormack avait affronté les difficultés après avoir épousé un catholique en Irlande du Nord. Présidente de la faîtière syndicale irlandaise, elle avait contribué de manière cruciale à l'accord de paix entre les deux communautés.
Menacée pour sa lutte au Guatemala, la députée Annabella de Leon a ciblé la corruption et défendu les droits des pauvres.
Victime de viol, la Pakistanaise Mukhtar Mai a réussi à traduire en justice ses agresseurs et est devenue une activiste de l'éducation.
Nommée pour le Prix Nobel de la Paix, la Cambodgienne Mu Sochua a lutté contre le trafic sexuel et a été ministre des affaires des femmes.
La Nigériane Hafsat Abiola a lancé une initiative pour les jeunes femmes après le meurtre de ses parents militants des droits de l'homme.
La Russe Marina Pisklakova-Parker a elle lancé la première ligne téléphonique pour les victimes de violences domestiques dans son pays.