Précarité menstruelle : en prison, des femmes fabriquent des cups avec des bouteilles en plastique

Photo, prise le 27 septembre 2013, montrant le corridor du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes.

Photo, prise le 27 septembre 2013, montrant le corridor du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes. D. MEYER/AFP

En théorie, l’administration pénitentiaire s’engage à ne laisser aucune femme dans la précarité menstruelle. En pratique, les serviettes de mauvaise qualité et les prix prohibitifs contraignent les femmes à faire preuve d’ingéniosité… parfois au péril de leur santé.

Ce 28 mai, c’est la journée de l’hygiène menstruelle notamment pour « faire en sorte que chaque femme ait accès à des protections hygiéniques ».

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[De nos archives] Depuis 1985, lorsqu’une femme entre en prison, quelles que soient ses ressources financières, elle reçoit un « kit arrivante » contenant un nécessaire d’hygiène. Sa composition varie d’un établissement à l’autre.

Au centre pénitentiaire pour femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine), la plus grande prison pour femmes en France, il comprend notamment une bross…

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